Claude Carrière, 11 novembre 2018 Claude Carrière en est à son cinquième épisode de l’exploration d’un domaine particulier et passionnant de l’oeuvre de Duke Ellington : les « Suites ». Sous ce mot, le compositeur et son alter ego Billy Strayhorn rassemblent des oeuvres en plusieurs « mouvements » qui tiennent leur cohérence d’une thématique musicale commune ou d’un prétexte géographique, historique ou littéraire, la communauté noire, Shakespeare, Steinbeck, une ville, un pays, un continent, la reine d’angleterre ou encore les femmes, parfumées ou tatouées… Souvent négligées, sous-estimées ou carrément ignorées par les puristes, ces oeuvres contiennent beaucoup de belle musique et démontrent l’acharnement d’Ellington à faire sortir le Jazz du simple divertissement et des formats des musiques de consommation courante. Au programme aujourd’hui « Idiom’59 » et, notamment, la relecture à la fois respectueuse, ironique, savante et swinguante du Casse-Noisette et de Peer Gynt… Tchaikovsky et Grieg au pays des jitterbugs !
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