Notre cher président a rejoint le paradis des jazzmen, des suites d’une maladie foudroyante. Nous partageons notre immense chagrin avec sa famille et ses proches. Entre les larmes et les bons souvenirs qui nous envahissent, nous vous sommes reconnaissants pour vos témoignages de reconnaissance. Xian, we love you madly … and for ever !
Mon copain de plus de 50 ans, dont 40 au sein du SLC big band, une aventure unique, et le bonheur d’accompagner ensemble Sylvia Howard !! Et des palanquées de disques faits en commun, Masters Of Jazz, BD Jazz, Cabu. Une capacité de travail hors du commun, l’art de démêler les problèmes les plus biscornus et une sainte détestation des situations d’affrontement stérile. La classe, et une belle éducation. Difficile de trouver des mots pour exprimer la sidération ressentie. Si, un mot est revenu très souvent depuis 2 jours : merde ! – Claude Carrière
Cher Christian, comme tu me vas me manquer, comme tu me manques déjà… Depuis toutes ces années, pas un nuage, pas une ombre… Ta présence solaire et bienveillante, ta force tranquille et sereine… Dans mes moments de doute ou de confusion, je me disais, je vais appeler Xian… et ça ne manquait jamais… tout s’éclairait et devenait facile. À jamais dans mon cœur… Je t’embrasse. – Isabelle Marquis
Christian, c’est : L’oreille : toujours absolue, fine et ouverte à toutes les propositions musicales Le regard : toujours bienveillant, malicieux et perspicace Le sourire : toujours de bonne humeur, riant avec Cabu qui nous avait présentés. Christian, c’était bien plus qu’un président : c’était un Duke ! – Jean-François Pitet
Dear President ! J’avoue que le fait de t’imaginer avec Duke, Cabu et les autres ne me console guère ! Je trouve que c’est injuste et rude pour ceux qui restent… Nicole, tes enfants, tes chères petites filles (si belles) dont tu n’étais pas peu fier, et nous. Le chagrin est immense, la perte tout autant. Je ne veux pas parler ici du mec passionné qui va manquer cruellement à la Maison du Duke, de son talent de fédérateur, d’entrepreneur, du collectionneur toujours avide d’une pépite et qui souhaitait la partager au plus vite, avec tous les passionnés de la MDD, mais de celui que je connaissais au presque quotidien. Comment se passer de ta grande silhouette élégante, de tes mots justes pour qualifier l’art que tu connaissais si bien où tu aimais mixer la langue anglaise à un pur français (des restes de ton amitié avec Bernard Rapp, sans doute)… ce qui pouvait faire grincer des dents ! Entre les conférences ou les concerts, nous échangions par mail, par téléphone et j’aimais rien tant que recevoir une photo de toi avec ton pouce levé en l’air pour exprimer ton adhésion ou la satisfaction pour un courrier envoyé, une affaire conclue… Et les dîners d’après réunions ou conférences qui nous réjouissaient tant, ce qui n’empêchait pas les fâcheries… Comment oublier tous ces petits moments de bonheur dont tu étais le pourvoyeur actif !! Tes derniers mots seront ceux d’un sms daté du 30 mai 23:57 avec des 3 émoticônes : Un visage souriant aux yeux rieurs suivi de 2 visages soulagés… Je devrai m’en contenter. – Claudette de San Isidoro
Un beau jour de 2008, alors que nous recherchions un président pour la Maison du Duke alors en gestation, l’ami Claude Carrière me présente un grand type solaire, enthousiaste, cultivé, entreprenant, musicien accompli, inscrit dans les réseaux du jazz, amoureux de cette musique et d’une remarquable qualité d’écoute. On ne pouvait pas trouver mieux, et notre mission commune s’est immédiatement mise à groover. Nos échanges m’ont appris à connaître l’Homme, sa générosité, sa gestion rigoureuse de l’association, ses multiples facettes, attachantes et parfois déconcertantes, un cercle d’amis d’une rare qualité et son épouse Nicole qui l’a toujours laissé vivre sa passion (chacun sait que ne n’est pas toujours facile d’être l’épouse d’un musicien producteur entrepreneur). Missionnaire infatigable pour la MDD, je lui ai un jour suggéré de s’atteler à la tâche immense de la traduction des mémoires de Duke Ellington. Loin d’être impressionné, il a déplacé des montagnes pour atteindre un résultat qui force l’admiration de tous. Christian était aussi l’un des plus fervents supporters du Duke Orchestra duquel il prenant souvent des nouvelles, et un formidable ambassadeur du Provins Duke Festival. Christian Bonnet, c’était un oiseau rare, passionné et passionnant, qui nous contaminait d’une foi débordante. Il vivait dans l’urgence d’accomplir, et nous a quittés de la même façon. Christian, je te dois tant… Tes encouragements et ton sourire me manque atrocement – Laurent Mignard
C’est à Christian que je dois mon intégration dans l’équipe de la Maison du Duke. Nous étions voisins et je me remémore nos discutions passionnées sur la musique lorsque nous rentrions ensemble en transport après les conférences. Il a rejoint son ami Cabu pour swinguer du pied sur de célestes jam sessions. Je ne poserai plus un album d’Ellington sur ma platine sans penser à lui. – Bernard Villiers
Xian … comme il aimait à signer ses messages, le bon messager de la belle musique ellingtonienne. Il avait le don de fédérer autour de lui les énergies des amateurs de tous poils à la Maison du Duke. Je me souviens de son enthousiasme solaire à l’occasion des conférences qu’il organisait autour de la musique de Duke Ellington et que nous concoctions avec Claude Carrière. Il avait à la fois le charisme et la douceur, deux qualités précieuses pour les fonctions qu’il occupait avec panache. Une belle personne qui tant donné pour le jazz et la musique de Duke. Il nous manquera beaucoup. – Leïla Olivesi
I Remember Christian – My buddy, souvenirs de Jean-Sylvain Bourgenot En 1976, sollicité pour jouer de la trompette dans l’orchestre N.O Alligator Jazzband, je rencontrai Christian – qui y jouait du sax ténor et de la clar métallique (!), jeune homme impressionnant du haut de ses plus de 1m 90 – d’ailleurs nous l’appellerions El Kebir suite à nos aventures ultérieures au Maroc à Tanger -, mais garçon très affable et plein d’empathie. Nous sympathisâmes très vite, bien que n’étant pas forcément d’accord sur tout, on se réconciliait autour d’un verre. Christian était « tombé » dans le jazz très tôt et en avait une connaissance encyclopédique. Après une bonne bouffe, nous allions à la FNAC où ailleurs, Nuggets – boutique qui a disparu depuis – et il me conseillait dans l’achat de disques. Nous jouâmes ensuite dans diverses formations qu’il avait montées, notamment « Les Standard Boys », appelée aussi « Los Blairos » avec laquelle nous fîmes les beaux soirs du (défunt) dépôt vente à Courbevoie, sur l’île de la Jatte. Entre temps, il ne restait pas inactif, et créait chez Media7 la collection Jazz Masters, avec notamment une discographie de Billie Holiday qui fait toujours autorité. Lié avec Cabu, il était avec Claude Carrière le directeur artistique de la collection Cabu Jazz. Il a d’ailleurs monté un expo Cabu Jazz qui reprend et expose les pochettes de la collection, dont une caricature de notre orchestre ! Christian me proposa ensuite de jouer dans la formation Black Glasses, qui devint Black Label Swingtet par la suite. Dans cette formation de 6 ou 7 musiciens + chanteuse, c’est lui qui faisait les arrangements, organisait les répétitions, trouvait des « gigs » grâce à son carnet d’adresses, son sens de la communication, et à sa facilité de créer des contacts. Avec la chanteuse Patoune/Patoon, puis Sylvia Howard, nous exerçames notre « coupable activité » (comme disait Christian par dérision !) un peu partout, dans des lieux « pas très fréquentables » (comme disait encore Christian !), au petit Journal Montparnasse, aux festivals de Maisons Laffitte, de la Rochelle, au Collège des Bernardins, à Tanjazz, festival de jazz de Tanger, auquel nous participons sans discontinuer de 2000 à 2016, et aussi à Marciac où nous jouons depuis 2010, et bien d’autres, Sunset, Festival du livre de Deauville, Cosy Montparnasse, Jazz Cartoon, Blonville, Arles-sur-Tech, Bergerac,…Nous enregistrâmes quelques CD dont on peut trouver trace sur Youtube Entre temps, Christian devenait président de la Maison du Duke, organisait les conférences, les concerts, et avait rejoint l’Académie du Jazz. Hyperactif, et retraité de la Société Générale, il animait aussi un groupe d’investissement. Tout se gâta en 2014. Nous jouions au Sunset, et Christian s’écroulât à la pause, terrassé par une crise cardiaque : pompiers, Samu, urgences, hôpital, il s’en remit, mais réitéra 3 fois encore, à Uzès, où nous jouions en plein air dans le cadre du festival de la bande dessinée, à Marciac, où nous nous produisions près du lac – d’ailleurs mon petit fils qui avait pris la place du batteur en est encore traumatisé -, la dernière fois à Bercy – fin 2015 -, dans la salle de spectacle du ministère des finances. C’est impressionnant de voir ce grand gars s’affaisser sans bruit et rester à terre, immobile. Cette fois, il faillit vraiment y rester, son cœur ayant cessé de battre pendant plusieurs minutes. On lui remit des stents et on lui posa un défibrillateur, destiné à relancer le cœur en cas de défaillance. Cette fois ci, il abandonna le sax, mais garda la direction de l’orchestre, en tant qu’arrangeur, directeur musical et manager, il n’avait pas son pareil pour trouver des « gigs », et était excellent orateur lors des concerts pour présenter les morceaux, leur histoire, parler des compositeurs… Jusqu’à ce jour fatal où il contracta cette mauvaise pancréatite…. Je terminerai en disant que Christian fut un ami de toujours, bon camarade, comme un frère, cultivé, hyperactif, encyclopédie du jazz, qui n’a pas mérité de souffrir la galère de ces dernières années, et qui restera bien présent dans nos cœurs. S’il y a un paradis du jazz, Christian y est à côté du Duke, du Count, du Bird, et de tous les autres. – JSB On peut écouter des extraits de nos productions sur Youtube, en faisant les recherches suivantes via Google : Alligator Jazzband Shout’em, Sylvia & BlS Extraits CD, Patoon & BlS Extraits CD
Je ne pouvais penser pire contraste. Je rentre à l’instant d’une soirée des plus sympathiques, dans laquelle « the mood was specific » comme disait notre cher Duke, ouvre ma messagerie pour voir les nouvelles, et tombe sur ce message… Et oui, assommé par cette nouvelle, je partage l’immense chagrin de sa famille et de ses proches. Adhérent de la Maison du Duke depuis peu d’années, je me souviendrai toujours de la gentillesse et de la chaleur de l’accueil de Christian, qui savait mettre immédiatement un « bizuth » à l’aise et lui faire sentir qu’il faisait partie de la famille. Ce que disait le Duke après la disparition de Johnny Hodges s’applique malheureusement parfaitement à Christian : Because of this great loss, our band will never sound the same . Remplacez Band par Maison du Duke et vous avez une partie de ce que je ressens. Christian, vous allez nous manquer et we love you madly and for ever ! God bless our dear Christian. – Michel Inglebert
Choqué, révolté, peiné car Christian était pour moi un ami et nos collaborations furent autant de moments précieux. – Alain Tercinet
Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’ami. Goodbye Christian…
https://www.youtube.com/watch?v=Uz0Sbq8JM1Y.
My buddy for so long… I love you. – Daniel Richard
Christian, ton enthousiasme, ta bienveillance et ton amitié vont me manquer. Sans toi « Things ain’t what they used to be ». – Daniel Baumgarten
De tous les merveilleux souvenirs que je garde de Christian, il en est un qui me tient plus particulièrement à coeur. C’était le 30 mars à l’Entrepôt, lors d’un concert du Duke Orchestra. Il y avait un peu moins de monde pour le deuxième set et je m’étais retrouvée sur le côté droit avec Véronique et Dominique Lemerle. Christian était assis en face de nous, seul dans sa rangée. Quand je l’ai remarqué, je n’ai plus vu que lui ! Il battait la mesure, il chantait, marquait les temps, dirigeait tout autant que Laurent depuis sa place, et c’était vraiment émouvant de voir avec quel enthousiasme il vivait aussi intensément chacune des notes de la musique de Duke. Il rayonnait de bonheur ! Peut-être que cela se produisait à chaque concert du Duke Orchestra, mais c’était la première fois que je voyais sa passion pour Duke s’exprimer ainsi… Je garde le souvenir d’un homme passionné, d’une grande culture, d’une grande éloquence et d’une grande gentillesse. Il sera toujours avec nous à la MDD ! Je présente mes très sincères condoléances à ses proches et à Madame Bonnet qui l’a accompagné dans ses derniers instants. – Rolande Gourley
I remember Christian ! Qu’il m’est pénible d’écrire ces quelques mots sur l’ami Xian… à l’imparfait. Pour moi, Christian était un parfait gentleman du swing, un modèle de ce que devrait être tout amateur du jazz, tout à la fois militant, élégant, passionné, érudit, généreux, tolérant, exigeant, sans œillères ni dogmatisme. Ensemble, nous partagions le même goût des bons vins, mais surtout la passion sans modération d’Eddy Louiss et de sa fanfare dont il fut avec Noël Hervé l’un des piliers fondateurs. Savoir que je ne vais plus pouvoir parler avec lui d’Eddy, Duke, Cabu et de tous les autres me rend vraiment très triste. Cet homme avait vraiment La Classe ! – Pascal Anquetil
Un type d’une classe immense, d’une gentillesse, d’une disponibilité, de ces gars qui rendent la vie plus agréable. Un choc quand j’ai vu son nom dans l’objet du mail de la MDD. J’ai tout de suite compris, tout de suite eu de la peine, immédiatement pris la dimension du manque. Où que tu sois Christian, je suis sûr, maintenant, que ça swingue !! – Bruno Pfeiffer
Christian … une personne pleine de bonté … la qualité supérieure à toutes les autres, disait Beethoven. On lui donne raison. Un trou énorme. – Bruno Pfeiffer
Tous derrière et toi devant ! Jusque-là, on arrivait peu ou prou à te poursuivre, cahin-caha … Mais là, tu as placé la barre très, trop haut !! Il nous reste à suivre la route que tu nous as tracée, en essayant d’atteindre ton degré de perfection… Il y a du boulot !!! So long, Buddy. – Francis Capeau
Nous avons fondé ensemble et animé ensemble le premier big band amateur, le SWING LIMITED CORPORATION. C’était en 1964 ! Et cela a duré 40 ans, le dernier concert de SLC ayant eu lieu en 2004. Des quantités de musiciens amateurs ou professionnels, ont occupé les différents pupitres et de nombreux musiciens américains ont pris plaisir à la fréquentation de cette phalange de passionnés enthousiastes. Fidélité quasi-religieuse aux répertoires de Duke et du Count avec un soupçon de Woody Herman et de Thad Jones. Des tonnes de souvenirs bien sur mais aussi une belle histoire car pendant ces 40 années d’aventures musicales aucun nuage n’est venu troubler notre complicité. Au revoir l’ami. – Jean-François Georges
Soleil voilé sur le Delta Mississipi épand ses larmes Sax’ ténor cherche son âme Cherche le souffle de son jazzman Lui, qui se f’sait appeler Xian N’descendait pas de Gengis Kahn C’était un enfant de Harlem Du « Cotton » de Duke Ellington Sax’ ténor cherche son âme Cherche le souffle de son jazzman Le cherche dans le tout Panam Et les quartiers de Manhattan Son musicien vers Dieu s’envole Tout au-dessus des blancs nuages C’est sûr qu’il a pour tout bagage Pour l’paradis son Si bémol Son musicien vers Dieu s’envole Et avec lui son Si bémol … Monsieur Christian Bonnet, qui m’a fait l’amitié de placer tes notes vigoureuses et bienveillantes sur quelques-unes de mes musiques et les embellir du fait. Je trouve que Dieu, parfois, est vraiment brutal. Je te garde dans mon cœur, grand humain. – Emmanuel Prouteau, alias Mathieu Faber.
Les Agnelli s’invitent au Club Med titrait l’AGEFI. Cette photo qui date de 1974, m’apprend que le Crédit Lyonnais était plus cool que le Crédit du Nord où je n’aurais pas pu dégainer mon soprano. Quand j’ai fini par rencontrer Christian, en 2010 grâce au Duke Orchestra, j’ai été ravi de connaître celui qui m’avait fait rêver à travers les collections Masters of Jazz et Cabu, musicien lui-même.. La Maison du Duke m’est vite apparue comme the « Kinda Dukishest » Place. Sa rigueur souriante a permis que l’organisation d’événements passionnants par les meilleurs spécialistes. Cher Christian, on est tristes mais on se reverra, binious en main. – Jimmy Domange
Ce départ fulgurant, cet aller simple sans retour, cet adieu brutal, d’une rare violence, me laisse anéanti. Je n’ai même pas eu le temps de lui dire que je l’aimais comme un frère. Pudeur ! Et puis, nous avions encore tellement de moments devant nous pour qu’il le devine ! Alors que nous commencions à nous habituer l’un, l’autre, alors que nous commencions même à savoir harmoniser nos différences, lui l’helléniste distingué farouche adversaire de l’hybris, moi, nettement… moins, lui, le flegme très british chevillé au corps, l’organisation faite homme, moi, le méditerranéen impatient, sans partage. Et puis de compromis en conciliations, nous avions fini par accorder nos saxophones. Notre complicité naissante autour du jazz en général et du Duke, en particulier, et d’une weltanschauung identique laissait espérer des relations futures enrichissantes. Nos chemins avaient mis du temps à se croiser. Tanger nous avait peu à peu réunis. De rencontres musicales en jam sessions, il avait fini par me confier, bien malgré lui, voilà presque deux ans, les clefs du « Black Label Swingtet », la prunelle de ses yeux. Insigne honneur, tellement difficile à endosser. Quelle confiance ! Si j’en assumais la direction sur scène, il en restait le patron exigeant, la cheville ouvrière indispensable. Que de « Why Not ?» n’ai-je pas essuyés ? Jamais, non ! mais un convaincant « why not ? » qui vous laissait espérer… quelques secondes ! Un diplomate né ! Il avait l’art et la manière de tempérer mes ardeurs. J’ai vite compris. Car il avait, là aussi, sa vision de l’orchestre et elle était juste. Nous nous appliquerons à la perpétuer. Cahin-caha, d’erreurs monumentales qui nous valaient de l’extrémité d’une salle, les bras levés au ciel, son arrivée en fanfare pour nous remettre en selle, devant un public ébahi, aux petits fautes bégnines qui lui faisaient, du premier rang, lever la tête, BLS a poursuivi sa route grâce à lui. Investi jusqu’à l’ultime, jusqu’à ce mercredi, où en petit comité nous lui rendîmes visite. Très affaibli, il avait quand même tenu à me prodiguer les derniers conseils pour le concert du lendemain. Il aurait été fier de nous. Son absence physique nous avait galvanisés. Jamais l’orchestre n’avait si bien tourné. Et nous n’avons pu le lui dire ! Le dernier SMS est resté sans réponse. Il avait décidé de plier bagage sans nous prévenir. Intolérable ! Pour lui, nous continuerons. So long Pretty nose, see you next time, Long Legs. – Jean-Jacques Taïb
Cher Christian, tu viens de nous quitter avec une brutalité qui ne t’était pas coutumière! Certes tu fus un joueur de rugby, mais hors du terrain où je ne t’ai pas connu, tu étais comment dire…. délicieux, attentif, souriant. Je te dois mon entrée dans le Swing Limited Corporation, Big band composé de bons amateurs et de professionnels. C’était en 1972, j’étais étudiant en musicologie à La Sorbonne, et ce big band fut pour moi un lieu d’amitiés fortes, de découverte d’un répertoire classique avec des arrangements de belle facture, et la rencontre de solistes magnifiques. J’ai de suite aimé ton sens de la convivialité, ton humour, ta gentillesse, ta culture du big band avec par dessus tout l’amour du Duke. Quoi de plus normal que tu sois devenu le président de cette maison qui porte son nom! Durant ces décennies de vie d’adulte, nous ne nous sommes jamais perdus de vue et retrouvés au hasard de concerts et festivals (Tanger notamment) ! Et puis tu m’as sollicité pour prendre la succession de Georges Dersy au sein du Black Label Swingtet qui accompagne la talentueuse Sylvia Howard. C’était il y a un peu plus d’un an… Tu as participé à Parfum de jazz l’été dernier en qualité de présentateur; tu fus parfait ! Moments joyeux sous le soleil de Provence… dont il était prévu qu’ils soient renouvelés cette année à la mi-août, Nicole étant, comme l’an dernier, présente. Tu seras toujours dans notre coeur, pour nous musiciens du Black Label que tu manageais avec talent et autorité, mais aussi pour tous les amis de Parfum de jazz particulièrement émus à l’annonce de ton départ. Je t’embrasse une dernière fois. – Alain Brunet
Mon père, Paul, a vécu quasi jusqu’au bout 93 ans d’une belle vie libre et indépendante, mais pour Christian Bonnet, c’est beaucoup trop tôt !!! La musique les avait réunis, gommant leur 25 ans d’écart (je pense que mon père avait oublié ce détail, et depuis mes 12 ans environ, je les ai vus comme ça des dizaines de fois au Petit Journal ou autre avec la SLC, ou l’été, à Villers, à discuter d’arrangements, ou d’enregistrements inédits d’une de leurs idoles…. Le monde du jazz est en deuil, j’ai lu déjà de nombreux hommages au président de la Maison du Duke, à l’ancien rédacteur de Jazz hot, au directeur de plusieurs labels etc , mais toutes mes pensées affectueuses vont à Nicole et à leurs fils et petites-filles qui doivent être inconsolables. – Véronique Vernon
Cher Christian ! Je me souviens encore lorsque toi et moi avons soufflé dans nos saxos de location pour la première fois. Avec Bernard Rapp et d’autres lycéens épris de Middle Jazz, nous avons vite formé un groupe aux sonorités questionnables mais à l’enthousiasme certain. J’ai encore la photo de la première fois où nous avons osé présenter nos géniales improvisions à un public clarsemé. Il y avait nos répétitions dans les sous-sols du Studio Mozart, la contrebasse de Derains en équilibre sur le scooter, la tonitruante batterie de Rose-Rosette dans la pièce jouxtant le cabinet de dentiste de sa mère, notre victoire au festival de Coulombs, et mille autres moments magiques. Si, plus tard, la vie nous vu prendre différents chemins alors que je m’exilais continuellement, j’ai suivi ta longue romance avec cette musique que tu savais si bien aimer. Je suis navré triste de le voir partir. Je compte vraiment, quand ce sera mon tour, aller te retrouver pour jammer et parler du bon vieux temps… – Emmanuel Georges
Chers amis, c’est une très triste nouvelle, triste et inattendue. Et certainement catastrophique autant pour la famille de Christian que pour votre équipe. Des souvenirs, je n’en manque pas, bons souvenirs qui remontent vieux, à l’époque du Swing Limited Corporation et du Jazz de Pique… les arrangements originaux étaient à peu près introuvables, et grâce à Christian et à Jean-François Georges nous avions pu en avoir du répertoire de Basie, dont nous avions fait bon usage. Mais c’est aussi le rugby qui nous réunissait à la même époque au fil des saisons, car les deux lascars étaient aussi bons rugbymen qu’ils étaient d’excellents musiciens. Le hasard nous réunissait dans le même championnat, où ils officiaient dans une équipe d’origine aéronautique et moi dans une autre, essentiellement meublée de gens du bâtiment. Le grand Christian jouait deuxième ligne et Jean-François demi de mêlée (et naturellement capitaine). En face, j’étais talonneur… et on se faisait toutes les misères et filouteries possibles ! Après, en rentrant aux vestiaires, on causait des rééditions massives de l’époque, les premières, qui livraient un tas de plages jusque-là mythiques. Après, j’ai longtemps perdu tout ce petit monde de vue en quittant Paris, mais j’avais eu, il y a quelques temps, le grand plaisir de revoir Christian à l’occasion d’un concert de Laurent Mignard, à Provins. On s’écrivait de temps en temps, et ça me fait vraiment de la peine de voir quelqu’un d’aussi sympathique et dynamique s’en aller si tôt, bien trop tôt, et laisser un vide qui sera bien difficile à combler… difficile et même certainement impossible pour ses nombreux amis. Je ne connais pas la famille de Christian, mais je devine bien sûr une grande détresse devant un évènement aussi brutal… je me joins donc à tous ceux qui lui manifesteront leur sympathie et viendront témoigner leur fidèle amitié, ancienne ou non. Bien amicalement à toute l’équipe. – Laurent Verdeaux
Je connais Christian Bonnet depuis peu, grâce à ma belle-soeur Rolande Gourley. Une soirée particulière était la présentation du film sur Duke et Goutelas. Je suis heureux d’avoir une dédicace de lui sur son livre. Je le vois comme si c’était hier. Une impression d’une grande gentillesse, d’une grande culture et d’un charisme rayonnant. Je rends hommage à cet homme qui me laisse le sentiment d’avoir eu la chance de rencontrer « un humain vrai ». Les regrets sont là, les souvenirs restent… il nous reste à lui dire… à un de ces jours… – Raymonde et Georges Lefour
Un départ précipité, un vide violent… Mais merci quand même à la vie de nous avoir fait connaître ou croiser une pareille figure. La grande modestie du musicien s’expliquait sans doute par son immense érudition en matière de Jazz. Sa passion et son talent se sont en permanence enrichis de son plaisir de partager, son tempérament de combattant et de sportif lui aura permis de réussir ce qu’il avait décidé d’entreprendre. Christian, merci pour toute cette harmonie qui accompagnait chacun de tes gestes comme une petite musique intérieure silencieuse. Longue vie nous dit-elle à la Maison du Duke.- Patrice Novarina
Ce matin Christian, le célèbre saxophoniste et génial créateur de La Maison du Duke était reçu au Paradise Jazz Hall par Saint Pierre en personne, accompagné de Cabu et du Duke Ellington. A cette occasion tout le gotha du Jazz était réuni pour lui faire un accueil triomphal. Stan Getz, Louis Armstrong, Fats Waller, Lester Young, Charlie Parker, Lionel Hampton, Sonny Rollins, Miles Davis pour ne citer que quelques uns parmi l’immense foule des jazzmen étaient réunis à cette occasion pour lui souhaiter un agréable séjour et le remercier de son immense action pour faire découvrir avec son orchestre et son site les merveilles du Jazz qui comme le disait le très croyant John Coltrane est une musique divine. Christian a été immédiatement intégré à l’unanimité dans le Big Christian Band / Orchestra au coté des susnommés. Christian est donc parti en tournée pour une période indéterminée. Il va nous manquer …. mais le « boss » a promis que nous nous reverrons. En attendant on va regretter sa grande et élégante silhouette, son sourire, sa passion communicative, sa gentillesse. A sa porte parole Nicole on souhaite courage … elle sera bien entourée par sa famille et ses amis. Affectueusement. – Bertrand et Yannick Dognin
Incroyable ! Il va me falloir du temps pour admettre cette disparition aussi brutale qu’inattendue. Je ne le connaissais pas bien mais tous mes souvenirs sont univoques, belle personne énergique et passionnée, contact cordial et sans ambiguïté. La Maison du Duke perd un de ses initiateurs et moteurs, qu’un bel hommage lui soit rendu. Toutes mes condoléances à sa famille. – Louis Mazetier.
Je le connaissais à peine et je suis très peiné par sa disparition subite ! Qu’est-ce que ça doit être pour tous ceux qui l’ont bien connu et aimé… A vous tous, je vous adresse mes plus sincères condoléances. Il va nous manquer, c’est sûr. – Oscar Barahona
Adhérent depuis quelques années à la MDD, je ne connaissais personne excepté Christian qui m’accueillait toujours a chaque conférence avec beaucoup de chaleur et de gentillesse, on devinais rapidement sa passion pour le Jazz, nous l’étions tous à ces conférences, mais surtout sa grande bonté, c’était un vrai gentil. – Gerard Bensaid
C’est une grande perte pour le jazz. Sincères condoléances pour sa famille. – Richard Sanderson
Adieu Président, Salue le Duke pour nous ! R.I.P. – Léon Claude Gluck
Merci pour l’enthousiasme et l’élégance. We love you madly. – Jean Marc Ganier
Un témoignage affectif à cette famille du jazz, en souvenir de ce grand Monsieur Christian Bonnet. – Claude Metezeau
Un type formidable : brillant, délicieux, une sensibilité et une curiosité rares. Du jazz, à l’opéra, au classique, il en connaissait toutes les subtilités. Quelle tristesse pour nous. – Charles Billon
Bonsoir Laurent… Je m’apprêtais à vous adresser un mail pour vous faire part de mon enthousiasme après ce bon moment passé à l’Entrepôt jeudi dernier, quand j’ai reçu le message faisant part du décès de Christian Bonnet. J’avais bien compris, à la façon dont vous aviez communiqué avec les participants au concert votre inquiétude, que son état de santé était très préoccupant. J’avais échangé avec lui sur le Duke et sur vous en début d’année en renouvelant mon adhésion à la maison du Duke. Je présente à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui aiment Duke Ellington mes condoléances très attristées. – Yannick Le Deunff
Très Cher Christian … Nés le même mois de la même année, nous nous sommes rencontrés autour d’une passion commune le jazz, en 1961. Nous avons monté ensemble notre première formation, bien modeste, mais avec laquelle nous avons remporté le concours du festival de jazz amateur de Coulomb, en jouant Ellington et Basie. Quel culot ! Nous avions 17 ans, une technique plus que rudimentaire mais la passion nous avait fait gagner. A partir de ce jour, cette passion pour le jazz ne t’a jamais quittée. Immense connaisseur de tous les styles, de tous les courants et de tous les musiciens, tu es devenu une personnalité incontournable et respectée dans le monde du jazz. Tu as animé et développé la Maison du Duke avec compétence et classe… Un grand président !!! Le 13 mai dernier je suis allé à Bailly écouter « Le Black Label Swingtet »… Tu ne jouais plus de ténor mais dans chacune de tes présentations sur scène, chacun pouvait ressentir ta passion toujours entière pour cette musique. Cela aura été notre dernière rencontre. Des rencontres tu vas en faire la haut… Je suis certain que le Duke va te faire une petite place dans sa section de sax, au côté de Paul Gonsalves… ! Salut Christian, mon ami, fais nous de beaux chorus !!! – Francis Cadot
Quelle triste nouvelle, je connaissais Christian Bonnet moins bien que la plupart des membres de la Maison du Duke, mais à chaque fois que je le rencontrais il se rappelait de moi (le prénom ??) et nous avions toujours des échanges chaleureux… Il va manquer !! – Raynald Philippart
Miss you Christian ! Thanks for your help with the Duke Ellington CD – Jazz Violin Session. Rest in Peace. – Tord Alfredsson, Svedala, Suède (DESS)
It is with profound sadness that we report the death of Christian Bonnet, president of La Maison du Duke. The sketch below is by his dear friend Cabu, who passed before him. LYM and RIP to a great Ellingtonian. – Duke Ellington Centra, TDES New York
Hommage au Bonnet chrétien de l’amitié éternelle… J’ai été présenté à Christian Bonnet par Laurent Mignard lors d’un déjeuner à Paris en 2012. Claude Carriere était présent en plus de quelques membres du bureau. La rencontre est centrée sur le début d’une nouvelle relation avec la Maison du Duke, le Duke Orchestra et Mercedes Ellington, fondatrice et directrice artistique du Duke Ellington Center for the Arts à New York, que je représente en tant qu’avocate-conseil internationale. NOPus avons évoqué l’idée d’une collaboration avec Laurent pour présenter le « Duke Ellington Sacred Concert » avec l’invitation de Mercedes comme invitée. Il m’a été donnée l’occasion d’expliquer ma vision pour consolider un partenariat international avec un membre de la famille Ellington pour perpétuer l’héritage du Maestro. Les deux chrétiens et Claude écouté attentivement, ainsi que les autres présents et quand j’avais fini ce que j’avais à dire, Christian m’a regardé dans les yeux et m’a dit: «Alfie, nous vous faisons confiance.» Claude et les autres ont tous convenu. Je dois dire, ce que Christian m’a dit à ce moment est allé directement à mon cœur. Il n’y a pas de mots pour exprimer comment je me sentais et même à ce jour même chaque fois que je pense à ce que Christian a dit, chaque fois que je partage cette histoire avec des amis l’intensité ressentie dans mon cœur est encore présente. A partir de ce moment, je me sentais vraiment honoré d’être un ami d’une personne dont l’amour et le dévouement de ce que Duke Ellington signifiait comme l’un des premiers compositeurs américains vénérés du XXe siècle. À la suite de cette première rencontre avec Christian et le groupe, le partenariat international a été réalisé et couronné avec la superbe présentation du concert sacré en l’église de la Madeleine à Paris le 1er octobre 2014, avec Mercedes Ellington en tant qu’invitée spéciale, puis a tournée de ce concert dans 6 cathédrales de France. Nous sommes tous d’accord pour convenir de la remarquable qualité et quantité de travail que Christian accomplit en tant que président de la Maison du Duke et comme musicien dans sa vie. Son travail monumental, son apport pour la biographie d’Ellington « Music is my mistress » au public francophone dans le monde entier est sans aucun doute que le Maestro dirait, «beyond category ». Alors je dis, « Christian, quand vous arriverez au ciel, le Duke sera là pour vous accueillir » et je vous dis » je vous aime à la folie » – Alfie Wade, Duke Ellington Center for the Arts
This is a humble English tribute to Christian. I last saw him for dinner off Les Champs Elysees in mid May this year. We got to know each other not that many years ago , We were working on English translations of excellent liner notes that he and Claude Carriere were preparing for forthcoming Ducal releases. Men like Xian are rare. They keep the flame burning on behalf of all the rest of us who tend to allow our passion for the music flicker in public only on occasion. The jazz universe and not just the French version will miss him beyond measure. – David Marks
Merci Christian, pour ta gentillesse, ta disponibilité… et la Maison du Duke. – François-Marie Dumas
Keep swingin’ Christian, we love you so much ! – Anne Legrand
Merci Christian, Merci infiniment !!! We Love You Madly, indeed …. – Klaus Götting
This is sad news. He was such a nice man ! Bless his memory ! – Ulf V. Lundin
Comme c’est triste ! Nous nous connaissions très peu, mais je n’oublierai jamais le chaleureux et sincère sourire avec lequel il m’ accueillait à chaque manifestation de la Maison du Duke. Mes condoléances à sa famille et ses amis. – Jeannine Gilleta-Sevin
Christian tu étais un Ami merveilleux ainsi qu’un père et un Dad extraordinaire. La vie est cruelle et injuste tu n’avais pas le droit de partir si jeune et brutalement. Mes condoléances à toute la famille et mon témoignage d’amitié la plus fidèle entre autre à Nicolette, mon amie depuis des années. – Francine Lemal
Triste. Toutes mes condoléances Nicole. Je t’embrasse très affectueusement. – Philippe Durafourg
Non non non et non. Pas toi mon Xtian. Pensées mille fois affectueuses à Nicole et tes garçons. Ton talent, ton élégance en amitié, et tant d’autres choses. Tristesse sincère. – Nicole Bykoff
Je suis sans voix, comme anesthésié, face à l’annonce de la mort de Christian Bonnet. J’ai eu l’occasion d’échanger une seule fois avec lui, au téléphone. C’était lors de mon adhésion à l’association. J’ai eu à l’autre bout du téléphone un homme d’un charme rare, délicieux. Nous ne nous connaissions pas, mais très vite des projets ont commencé à naître… Naturellement … Je suis tellement reconnaissant des gens qui savent donner de leur temps pour partager leur passion… Mes pensées à ses proches et à sa famille. C’est curieux d’être ému par la mort d’une personne que l’on a eu une fois au téléphone…Mais ce soir, je suis troublé et ému. – Baptiste Monnot
Christian Bonnet grâce à toi j’ai vécu un des moments les plus inoubliables de ma vie : l’Olympia avec Eddy Louiss en novembre 2010…. 50 cuivres dont nous faisions partie. cela faisait suite à ce formidable mariage d’Olivier Carriere à la nouvelle Orleans où je t’ai juste prêté mon saxo pour jouer avec la fanfare de delfayo marsalis. Si touché, tu me l’as rendu au centuple. Tu vas nous manquer tellement. MERCI pour tout. Love mon ami. – Véronique Pernin
Cher Christian Bonnet, nous ne nous sommes pas connus très longtemps mais j’ai pu apprécier votre énergie, votre enthousiasme, votre disponibilité et surtout cette connaissance incommensurable de la musique du « Duke ». Elle sera lourde à porter l’absence d’un ami. – Yves Talens
J’ai travaillé avec Mr Bonnet plusieurs années à la SG et que je conserve de lui le souvenir d’ un homme discret, chaleureux et talentueux. – Jean Pierre Farnault
La Maison du Duke va devenir la maison des Dukes tant ton empreinte y était importante. Et l’autre Duke ne sera pas jaloux de partager avec toi ce titre qui te va si bien. Il faudra qu’il s’habitue aussi à un saxo de plus dans la section ! Notre tristesse est grande mais n’oublions pas les merveilleux moments passés avec le Black Label Swingtet et sa musique joyeuse que tu animais avec une passion communicative, comme d’ailleurs tout ce que tu faisais. La musique, que tu représentais si bien, a cette particularité de rendre les musiciens immortels. Au revoir Christian ! – Nicole et Patrice Poinçon
Une érudition certaine… Plaisir de vous écouter Une générosité enthousiasmante Bonheur de partager, de créer des liens… Un regard bienveillant, un sourire tout en harmonie… Merci Mister Bonnet ! – Catherine Thibault
C’est une bien triste nouvelle qui nous cause beaucoup de peine. Ses connaissances en musique et concernant les musiciens de jazz étaient immenses ! En plus, je garderai le souvenir de son extrême gentillesse, chaque fois que je lui ai demandé quelque chose j’ai obtenu satisfaction et tout cela avec le sourire malgré ses nombreuses occupations. Sincères condoléance et bon courage à sa famille. – Pierre Walbrercq
Adhérent depuis peu à la Maison du Duke, ayant fait la connaissance de Christian par l’intermédiaire de Jacques et Arnaud Muller, je n’ai eu que trop peu d’occasion de rencontrer Christian, mais lors de ces quelques rencontres, j’ai ressenti toute la bienveillance et la passion d’un authentique amoureux de la musique. RIP Christian. – Frédéric Bertinet
Merci à vous Monsieur Bonnet de nous avoir donné autant de bons moments. J’ai assisté à votre concert à Bailly et je dois avouer que lorsque vous parliez de votre musique, c’était un véritable régal, une passion dévorante. Je vous aurais écouté durant des heures. Je vous ai côtoyé quelques années durant votre vie professionnelle, et garderai d’excellents souvenirs. Je n’ai jamais pu vous tutoyer et dieu sait si vous me le reprochiez, de là où vous êtes maintenant vous allez leur en donner du saxo, au moins vous retrouverez tous ces grands jazzmen avec lesquels vous ferez de grands concerts. Bravo à l’artiste et merci à l’homme. – Brigitte « Maritza » Pantket
Très touché ce matin en apprenant que Christian Bonnet que j’ai pu connaître depuis un peu plus d’un an à la Maison du Duke nous a quittés. C’est avec grand plaisir qu’à chaque réunion j’échangeais quelques mots avec lui et je regrette que ma timidité m’ait empêché de lui parler plus personnellement. Heureusement j’avais pu lui dire, lors de la conférence récente de Philippe Baudouin, à quel point j’avais apprécié une remarque très drôle qu’il avait faite après la conférence « avec orchestre » que donnaient Claude Carrière et Leïla Olivesi. Je pense que ses amis qui doivent être nombreux se souviendront longtemps de lui. Je suis sûr que je penserai souvent à lui. – Michel Audouy
Je voulais transmettre à toute l’équipe de la MDD et à toi Claudette en particulier toute mon amitié dans ces moments douloureux pour vous. Je ne connaissais pas Christian Bonnet mais j’ai eu un échange par mail avec lui au sujet de mon adhésion et son intérêt à mon égard m’avait touchée. J’ai senti que c’était un humaniste et un amoureux fou du jazz. – Christine Mandet
Quel choc, quelle tristesse ! Christian nous avait encore comme à son habitude chaleureusement accueillis, ma compagne et moi, fin mars lors du concert du Duke Orchestra à l’Entrepôt, et quelques semaines après…cette terrible nouvelle ! J’avais connu Christian il y a seulement quelques années lors de mon adhésion à La Maison du Duke et il s’était immédiatement montré amical et chaleureux, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Très peu de temps après, alors que je lui faisais part de ma recherche de longue date d’un enregistrement très rare de Charlie Parker (qu’il possédait évidemment), il m’avait aussitôt proposé de m’en faire une copie que je reçus quelques jours plus tard. Ainsi était Christian, prêt à rendre service et à faire plaisir malgré ses nombreuses et prenantes occupations. J’aimais aussi le rencontrer dans d’autres cadres que La Maison du Duke, par exemple lors de concert du Jazz au fil de l’Oise. Tu nous manqueras beaucoup, Christian. Repose en paix. A sa famille et ses proches, j’adresse mes sincères condoléances. – Jean-Francois Gegou
J’ai eu le privilège de réaliser avec Christian l’intégrale de « Masters of Jazz » de Billie Holiday. Rigoureux, pointilleux, Christian était toujours disponible pour des projets de jazz. C’est une grande perte pour notre musique. – Michel Fontanes
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Christian Bonnet. Je ne l’ai rencontré qu’à l’occasion des concerts du Duke Orchestra dirigé par mon fils Laurent mais dès la première fois j’ai ressenti chez lui beaucoup de qualités humaines, une gentillesse naturelle et un sens de l’écoute. J’imagine la peine de sa famille et de ses nombreux et fidèles amis de la grande famille du Jazz. La Maison du Duke ne sera peut-être plus tout à fait la même sans Christian, mais je suis persuadé que toutes et tous auront à coeur de poursuivre son engagement et sa volonté de mieux faire connaître, apprécier et aimer le Duke. A tous ses proches j’adresse mes plus vives et amicales condoléances et l’assurance de toute ma sympathie dans cette cruelle épreuve.- Serge Mignard
Malgré mon adhésion pas très ancienne à La Maison du Duke, je tiens à rendre hommage à Christian Bonnet qui a su m’accueillir avec toute sa gentillesse et sa compréhension dans ce beau temple de la musique ellingtonienne découvert par le plus grand des hasards ! C’était un « grand monsieur » qui savait s’adresser avec bonheur aux plus néophytes comme aux plus pointus des connaisseurs. Je présente mes condoléances émues à toute sa famille et ses amis de La Maison du Duke. – Josette Besse
Je suis sous le choc. Christian était un formidable Ami. Il m’a beaucoup aidé par ses conseils et sa disponibilité pour la production de mon premier CD. Je lui dois beaucoup et je ne l’oublierai pas. Adieu Christian, tu vas beaucoup nous manquer. – Michel Stochitch
Quelle triste nouvelle. Mais il est maintenant aux côtés de Duke. Merci pour tous ces disques, Nocturne, Masters of Jazz, merci pour « Music Is My Mistress », merci pour tout, Christian Bonnet. – Jean Marie Juif
Un dernier au revoir mon Christian ! Tu resteras unique et toujours dans mon cœur. Je te sais auprès de Duke Ellington, Cabu et tous les jazzman. Merci pour tout ce que tu faisais pour la Maison du Duke. Bravo pour ton livre Music is my Mistress. Bravo pour tout ce que tu as laissé … la liste serait longue à émettre !!! Merci aussi de m’avoir présenté Jean Loup Philippe pour les régies et les spectacles … La dernière fois que je t’ai vu, c’était le 23 mai à la dernière conférence rue Lepic. Cela me fait bizarre de ne plus te voir mais je continuerai à prier pour toi car tu le mérites et tu ne devais pas partir si vite. La Maison Du Duke continuera ses beaux projets et conférences comme si tu étais toujours parmi nous. Je t’embrasse une dernière fois … ! – Victor Mignard
Feeling so Sad … Christian Bonnet nous a quittés la nuit dernière. Né en 1945 à Paris. Collectionneur, producteur (label Nocturne années 90), directeur de la collection Masters Of Jazz (1990-2002), collaborateur régulier de la collection BDJAZZ et responsable de la collection Cabu, saxophoniste (big band Swing Limited Corporation, Multicolor Feeling Fanfare d’Eddy Louiss, Black Label Swingtet), a collaboré à Jazz Hot dans les années 70. Lauréat du Jazz Quizz International en 1975, président de l’association la Maison du Duke, trésorier de l’Académie du Jazz et Chevalier des Arts et Lettres, il avait récemment supervisé la traduction de l’autobiographie de Duke Ellington aux éditions Slatkine & Cie.
Nous perdons un ami, un mentor, une mémoire… un Frangin, quoi…
Nous partageons le chagrin de Nicole et de toute sa Famille.
So long, Buddy ! – l’Académie du Jazz
Christian, quelle absurde nouvelle ! Tu ne répondras plus aux mails, ni au téléphone ! Pas de mot… Plus de trente ans de projets en commun. Tout avait commencé par hasard, l’ami Noël Hervé réunissait les actionnaires de Nocturne, j’en connaissais certains Daniel Richard, Daniel Baumgarten, Vlad, Patrick Colleony, et j’allais découvrir Eddy Louiss, Claude Carrière, Jean Claude Alexandre et Christian Bonnet. Quelle belle aventure, poursuivie avec Masters of Jazz, Bdjazz et Cabu Jazz Masters. Ton investissement sans compter, dans chacun de ces projets, pour le plus grand bonheur de chacun des participants, a été un ressort essentiel du rouage et une des clés du succès. De la photo Masters Of Jazz dans l’escalier de Média 7, aux diners amicaux avec Claude et Cabu à la Brasserie Lipp, tu as été le ciment d’amitiés multiples parce que tu as ce talent rare de fédérer et de réunir dans l’amitié, des personnalités diverses qui ont tant à partager sans parfois, le savoir. On n’a pas envie de se quitter. Dans nos cœurs, tu seras toujours avec nous. – Bruno Théol
Je suis moi aussi dans la peine. C’est une affreuse nouvelle et une perte irréparable pour tous ceux qui aiment le jazz. Il nous a tellement apporté (Masters of jazz, Duke et j’en passe) et avec tant de gentillesse. Voulez-vous transmettre mes condoléances à sa famille. – Edmond Ravier, HCF-Paris
Adieu l’ami … Impitoyable faucheuse ! Après Philippe Adler et tant d’autres cette année, c’est Christian Bonnet qui s’en va là-haut retrouver nos chers et regrettés disparus. Claude Carrière me le présenta au début des années 90. Je préparais alors pour la Fnac Music la réédition des principaux enregistrements que John Hammond avait produit pour le label Vanguard. Né en 1945, Christian connaissait beaucoup mieux que moi ces disques historiques. Certaines faces de Jimmy Rushing comptaient beaucoup pour lui. Il les avait écoutées très jeune et en conservait pieusement le souvenir. Il travaillait place de l’Alma dans une agence de la Société Générale et c’est dans un restaurant proche de son bureau qu’il me remit des photocopies de toutes les pages concernant les années Vanguard du producteur, soit le 39ème chapitre de ses mémoires, “John Hammond On Record”, livre qui était alors difficile à trouver. La rédaction de “Passeport pour le jazz” que j’écrivis un peu plus tard avec Philippe Adler fut une autre occasion de lui demander conseil. J’avais besoin de renseignements sur les grands orchestres de la « swing era » et il était parfaitement apte à me les fournir. Directeur de la collection Masters of Jazz, il rééditait depuis 1991 l’œuvre complète des grands de l’histoire du jazz. Une activité qu’il poursuivit avec BD Jazz puis avec la collection Cabu, ce dernier dessinant les pochettes. Saxophoniste, il joua pendant quarante ans dans les rangs du Swing Limited Corporation Big Band (SLC), orchestre dont Patrice Caratini fut un temps le bassiste. Ces dernières années, il possédait sa propre formation, le Black Label Swingtet pour laquelle il écrivait la plupart des arrangements. Membre de l’Académie du Jazz depuis 2009, il en devint le trésorier après la disparition de Jacques Bisceglia en 2013, réclamant patiemment aux retardataires leurs cotisations, s’occupant activement de cette institution. D’humeur égale, Christian Bonnet ne se mettait jamais en colère. Diplomate, il ménageait les susceptibilités. Nos désaccords sur le jazz moderne, nos discussions passionnées sur la musique ne dégénéraient jamais en affrontements. Scrupuleusement honnête, il écoutait sur Deezer tous les disques appelés à concourir à l’Académie du Jazz. Nous avions depuis longtemps l’habitude de déjeuner ensemble tous les vendredi au Mékong près des arènes de Lutèce avec Francis Capeau, Philippe Etheldrède et Xavier « big ears » Felgeyrolles. Rejoint par Claude Carrière et occasionnellement par Philippe Coutant, notre petit groupe émigra au Petit Saigon, restaurant de la rue des Carmes que nous fit connaître Gilles Coquempot, présent lui aussi à nos agapes jazzistiques. Très impliqué dans la bonne marche de la Maison du Duke, association qu’il présidait et dont il était également le trésorier, Christian Bonnet avait récemment contribué à rendre intelligible le message ducal en supervisant la traduction de “Music is my Mistress”, les mémoires de Duke Ellington. Opiniâtre, il était parvenu à les faire éditer en France, 43 ans après leur publication en Amérique. Sa disparition inattendue est douloureuse. Il laisse une veuve, deux fils et un grand vide. Je le vois encore à mon domicile où se réunissait souvent le Bureau de l’Académie, assis sur le fauteuil le plus solide dont je disposais car il était grand et possédait un physique athlétique comme le montre cette photo. Comment imaginer qu’il ne sera plus jamais avec nous lors de ces réunions conviviales qu’il ne manqua qu’une seule fois, la dernière, déjà appelé ailleurs, en une terra incognita dont personne n’est encore revenu. – Pierre de Choqueuse
Christian Bonnet était un amateur de jazz passionné et il y a consacré une partie de son activité: rédacteur à Jazz Hot dans les années 70, producteur et directeur de collection (Nocturne, BD Jazz, Cabu Masters of Jazz…). Amoureux-fou de Duke Ellington, il présidait l’association La Maison du Duke et était également le trésorier de l’Académie du Jazz. Par ailleurs, saxophoniste amateur, il accompagnait régulièrement Sylvia Howard (voc) avec son Black Label Swingtet, même s’il avait dû délaisser dernièrement son instrument pour raison de santé.
Il est décédé de maladie la nuit dernière à l’âge de 72 ans.
Jazz Hot adresse ses sincères condoléances à ses proches. – Jazz Hot
Nous apprenons avec une sincère tristesse la disparition brutale à 72 ans de Christian Bonnet, président de la Maison du Duke, trésorier de l’Académie du Jazz, producteur (label Nocturne années 90), directeur de la collection Masters Of Jazz (1990-2002), collaborateur régulier de la collection BDJAZZ et responsable de la collection Cabu. Saxophoniste (big band Swing Limited Corporation, Multicolor Feeling Fanfare d’Eddy Louiss, Black Label Swingtet), il avait collaboré à Jazz Hot dans les années 70, était lauréat du Jazz Quizz International 1975, il avait récemment supervisé la traduction de l’autobiographie de Duke Ellington aux éditions Slatkine & Cie. Nul doute que le swing l’emporte aux larmes du blues tout là-haut au firmament du jazz. – Joe Farmer RFI
Je regrette le départ rapide de ce militant désintéressé du jazz et de cet amoureux du Duke, pratique et passion que nous partagions. Je vous prie de croire que je partage votre peine et la douleur de ses proches, de ses amis et de sa famille. In The Upper Room… Condoléances swing. – Félix W. Sportis
Très choqué par cette triste nouvelle , il venait juste de passer son anniversaire … je partage votre peine et celle de ses proches , il va nous manquer et nous ne l’oublierons jamais. – Stéphane Kochoyan
Je suis effondré, parti si vite, c’est violent et injuste !!! – Jean Michel Proust
Grande tristesse. Christian avait toutes les qualités. – Laure Albernhe
Nous étions proches, il faisait partie du « banc de touche » de mon tentette et participait à toutes nos manifestations. C’est émouvant de le voir partir, et ceux qui comme moi sont proches de leur point d’arrivée se sentent particulièrement concernés. Ci-joint, Petit Journal Montparnasse ,16-01-2010, photo Laurent Coste. – Claude Abadie
Charme, élégance, dynamisme et passion : Christian Bonnet a contribué à faire vivre le Jazz en France dans toute sa diversité et sa continuité historique. Adieu l’ami. – Fabrice et Sylvie Zammarchi
Nous avons tous perdu un ami. C’était un Grand Monsieur du Jazz, à tous les sens du terme. Bon voyage et bonne Jam Session. With Love. – François Laudet
Christian Bonnet, amoureux passionné et profondément sincère de la musique, du jazz, de Duke Ellington. Tu nous manques. Il paraît que ça swingue dur la-haut, régales toi ! – Pierre-Yves Sorin
I’m so sorry to hear about Christian’s passing. I only knew him briefly but every meeting with him was pleasant and sincere. God bless Christian. – Vincent Prudente (tromboniste du Duke Ellington Orchestra)
Mon cher Christian, diantre, tu étais loin d’avoir vidé ton carquois !! Ton travail inlassable pour le jazz, cette passion sans cesse renouvelée, cet amour pour Duke Ellington et tant d’autres, cette envie de partager les joies de la vie vont beaucoup nous manquer. Swing en paix, milles belles pensées pour toi et tes proches. – Frédéric Loiseau
Suis consterné, malheureux , incroyable ! Et merde … Patrick Bacqueville
Je suis bouleversée d’apprendre la disparition de Christian Bonnet. Quelle tristesse… Il va nous manquer… toujours présent aux concerts du Duke Orchestra… Toute mon affection à sa famille et proches. – Julie Saury
Trop triste … – Bruno Rousselet
Un copain de près de 30 ans… Quelle tristesse ! – Philippe Milanta
Brutal et douloureux ! – Carl Schlosser
Il va nous manquer. Sa passion , son énorme travail pour divulguer les artistes qu’on aime… Bises a tous et à ses proches. – Philippe Chagne
Triste nouvelle, et si soudaine ! Toutes mes condoléances à sa famille. – Sylvain Gontard
Tellement désolée pour lui et ses proches … Quelle tristesse. – Aurélie Tropez
Je ne suis pas présent pour ton dernier voyage. Non, à cet instant, je suis en train de jouer devant 250 gamins et forcement je vais jouer un thème de … Duke. J’espère que parmi ces enfants, je pourrais allumer une flamme; cette même flamme que tu as propagé toute ta vie. A moi, en tout cas, tu m’as transmis ce virus du Duke. Je suis triste que tu nous quittes, triste pour ta famille, tes proches et aussi pour celles et ceux qui n’auront pas la chance de te connaitre …. – Fred Couderc
Vraiment très triste, je pense à vous qui étiez ses amis proches ! – Nicolas Montier
Sans être un proche, je vous adresse à tous ma sympathie à l’occasion de ce triste événement. – Mico Nissim
Triste, je le connaissais depuis les années 60, quand nous allions en vacances au même endroit. C’est un peu lui qui m’a initié au Jazz. – Patrice Galas
Triste nouvelle… J’ai croisé Christian plusieurs fois dont une mémorable soirée au Petit Journal Montparnasse. Un mec bien… comme on dit. RIP…l’ami. – Pascal Perrin
Avec la disparition si soudaine de Christian, j’imagine le manque et le vide Sidéral au sein de la Maison du Duke…mais surtout, je pense à vous tous, ses amis proches, Claudette, Isabelle, Philippe, Claude et toi Laurent, bien sûr, et ceux que j’oublie car je ne les connais pas, une pensée émue donc pour vous souhaiter de traverser cette épreuve avec sérénité et courage (il vous en faudra) vous qui avez tant œuvré auprès du Président de cette magnifique maison que vous avez construite ensemble… Le charisme, l’érudition, la simplicité et la gentillesse de Christian, toutes ces qualités énormes de cette grande et noble personne, ne sont pas prêtes de disparaître de ma mémoire… Love You Madly. Bien sincèrement à toi, à tous. – André Wentzo
La disparition soudaine de Christian, ex collègue SG et membre influent de notre « ClubOpéra » est trop triste. Le 22 mai dernier j’étais en sa compagnie avec d’autres de ses amis au Golf Isabella autour d’une bonne table et de bons vins! Ce jour là « Le Duke » était présent pour nous communiquer sa passion pour le jazz mais pas seulement car il était également amateur de Classique une passion que nous avions en commun. Christian restera dans notre mémoire et nous regretterons, chaque mois, sa présence et ses avis au sein de notre Club. Au revoir Christian. – Jean-Marc Croisy
Une triste nouvelle ! Avec lui j’avais le sentiment de perpétuer l’amour pour la musique de Duke Ellington que mon père avais si bien su ma faire découvrir! Il va énormément nous manquer. Au revoir Christian, ta passion continue de vivre! – Annie Terramorsi
Nous souhaitons rendre hommage à Christian, qui a beaucoup apporté à la Maison du Duke et qui avait apporté son énergie, son expérience, sa bonne humeur, à notre toute nouvelle association clamartoise, MusicaClam’Art. Christian était pour nous une rencontre récente, mais il était devenu un ami et nous sommes tristes de cette disparition brutale. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. Merci l’Artiste. Avec toute notre sincère amitié. – Nathalie et Davis Gachère
Je connaissais peu Christian mais j’avais eu l’occasion de le rencontrer quelques fois ces derniers mois. Notamment après le concert de radio France fin avril nous avions pris un pot ensemble et bien discuté. Christian fait partie et restera parmi les belles personnes que j’ai rencontrées. Ces belles et rares personnes dont tu fais partie qui savent écouter, comprendre et conseiller. J’ai prié pour remercier de l’avoir connu et pour qu’il repose en paix. On ne l’oubliera pas. La vie continue ! – Philippe Ortega, webmaster
Evidemment choqué par cette triste nouvelle, indisponible hier , pour participer à la messe j’ai adressé un mot à la maison du Duke et à Nicole. Beaucoup de bons souvenirs de Christian: nos premiers émois musicaux dans les années soixante avec le « Swing sound », Emmanuel George au sax alto, Bernard Rapp second trompette, les concours d’orchestre gagnés haut la main, les discussions sans fin sur les mérites comparés de Count Basie, du Duke, de Louis Armstrong pour ne citer que les plus fréquemment évoqués. Lui dans la banque, moi dans l’assurance, nos parcours nous ont éloignés mais l’amour de la musique et du jazz en particulier ont toujours été là, jusqu’ à cette rencontre imprévue lors d’un déjeuner avec Claude Carrière, puis cette demande de Christian d’intégrer le Black Label. Encore de beaux moments de musique, d’amitié, de discussions sinon rudes, mettant en exergue les convictions des uns et des autres, et de musique. La roue tourne, adieu Christian, keep swingin’ – Thierry Tocanne
Que son âme soit dans la Lumière et l’Amour de notre créateur. – André Crudo
https://youtu.be/pD31yYaOL70
Je ne le connaissais pas, il m’a téléphoné en novembre pour me demander d’entrer à l’académie du jazz… depuis il me téléphonait souvent et on causait des heures. J’ai eu l’impression incroyable de le connaître depuis toujours et rencontrer mon double : tant de choses nous rapprochaient et nous partagions tant d’expériences, de goûts, de dégoûts… On s’envoyait des enregistrements, des liens, des tuyaux…
Il m’avait promis de venir à Montargis pour nos concerts et je me réjouissais de le rencontrer, il paraissait tellement chaleureux et enthousiaste…Et Pan cette p… de nouvelle : l’impression de perdre un frère, un complice alors que je ne le connaissais pas il y a 8 mois. Sale coup pour le jazz. C’est l’image de la bibliothèque qui brûle qui me vient à l’esprit : avec ses connaissances, ses expériences, son investissement… On n’en fait plus des comme ça ! – Jean-Marc Berlière, Hot Club du Gâtinais
Merci Isabelle, pour cette dernière lettre de La Maison du Duke, en hommage à Christian Bonnet. Quelle a été ma stupéfaction, quand tu m’as appris tout à l’heure, cette terrible nouvelle ! Ce type de nouvelle que l’on ne croit pas réelle, avec l’espoir d’avoir mal compris. Et pourtant, à la lecture de la lettre, je ne peux que me plier à la réalité… Je connaissais Christian, pour l’avoir rencontré pour la première fois au moment de l’écriture de « Big Boy », puis,lors des différentes conférences données par Philippe. Nous avons entre-temps, échangé quelques mails. Et pourtant, j’avais l’impression de le connaitre depuis toujours, tant il était chaleureux et avait le don de mettre les gens à l’aise. C’est une personne qui aura toujours une place dans mes pensées. Lorsque Philippe donnera de nouvelles conférences, je le chercherai à la place où il avait l’habitude de s’installer. Il sera parmi nous dans le coeur de chacun. Je comprends votre immense chagrin, à toi, Philippe et ses proches. Il est important de l’honorer, en poursuivant et en maintenant l’Association, telle qu’il aurait souhaité qu’elle soit en son absence. Je vous embrasse tous les deux, et pense bien à vous. – Christine Goudie
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